Le stress au travail peut être surmonté : il faut juste sortir de la stratégie de l’autruche !
L’entreprise doit se convaincre de l’inutilité de ses incantations et de ses cures de placebo. Elle doit reconnaître le caractère néfaste du stress pour ses collaborateurs comme pour sa productivité. Elle ne pourra pas éviter de profonds changements managériaux, en particulier en s’attaquant aux insuffisances de l’encadrement, source d’erreurs de communication, de mauvaise utilisation des ressources et in fine d’un sentiment d’injustice destructeur du lien avec les salariés.
Le stress se répand comme une peste noire dans l’atmosphère viciée du court-termisme généralisé dont le dogme mérite toujours d’être questionné. Les directions, obsédées par leurs résultats financiers, en oublient que ce sont les valeurs partagées qui rendent les entreprises victorieuses ! Jusqu’où devra aller cette logique destructrice pour redonner aux entreprises l’idée de renouveler le pacte qui les lie à leurs salariés et réinsuffler ainsi l’énergie d’inventer et d’entreprendre ?